installation: A1 inkjet prints, neons, colored light filters, extension cables, multi-sockets,
electric wires, A4 framed inkjet prints, 2019
Abandonnées dans un coin de pièce, échouées au milieu de câbles et grillant sous la lumière néon, les quatre impressions habitant cette installation sont le fruit de manipulations d’une imprimante de bureau des années 2000.
Elles sont obtenues par débridage d’un appareil refusant d’imprimer plus, en forçant le programme ou mécaniquement l’appareil. A l’origine aplats de noir 100% (cyan, magenta, jaune et noir), ces images d’aberrations chromatiques sont comme le dernier râle de la machine. Ici, il est question de perte et gain d’information : l’image imprimée, non conforme à celle envoyée à la machine, est une sorte de « ratage pictural », et la lumière néon renforce la matérialité du papier glossy autant qu’elle nous rappelle un scan numérique. Malgré la fatigue de la machine et de l’image – imprimée encore et encore –, lumière et couleur sont toujours denses, vives et brillantes.
Elles sont obtenues par débridage d’un appareil refusant d’imprimer plus, en forçant le programme ou mécaniquement l’appareil. A l’origine aplats de noir 100% (cyan, magenta, jaune et noir), ces images d’aberrations chromatiques sont comme le dernier râle de la machine. Ici, il est question de perte et gain d’information : l’image imprimée, non conforme à celle envoyée à la machine, est une sorte de « ratage pictural », et la lumière néon renforce la matérialité du papier glossy autant qu’elle nous rappelle un scan numérique. Malgré la fatigue de la machine et de l’image – imprimée encore et encore –, lumière et couleur sont toujours denses, vives et brillantes.
photos : Le 6B, 2019
photo : High Art Gallery, 2020